Bon allez Ae-Cha. Tu dois juste toquer. Juste deux frappement sur cette porte. C'est rien. Tu tends l'objet, puis tu pars. C'est tout. Mais si ce n'était pas sa maison ? Ou que quelqu'un d'autre m'ouvrait ? Aish.. Pourquoi c'est si difficile de juste toquer à une porte ?
Nous voilà un jour après cet éventements à la boutique. Celui où, je pense, avoir eu un coup de foudre pour une magnifique sirène prénommé Han Sin Ae. Cela faisait un jour que je n'arrêtais pas de penser à elle. J'avais longuement réfléchis et j'estime que j'avais eu un coup de foudre pour cette inconnue. Mais je ne pense pas que c'était réciproque. Sauf que cette femme avait, sans doute, fait tomber accidentellement son porte-feuille dans la boutique. Alors, en tant que citoyenne, je me suis dis que je pouvais aller lui reporter, à l'adresse indiqué sur une carte. Pourquoi j'avais fait cela ? J'aurais juste pu attendre qu'elle revienne à la boutique, pour reprendre son porte-feuille. Mais non, pour je ne sais quel raison, j'avais étrangement voulu aller lui rendre en main propre. J'aurais pu éviter le contact et laisser Grandma le faire si cette Han Sin Ae serait revenu au magasin. Mais non. Malgré ma timidité, j'étais en route vers cette adresse, à Gangnam.
C'est vrai que j'aurais pu directement aller lui rendre, dans la soirée après son passage à la boutique. Mais j'étais tellement stressée que j'ai passé des heures à réfléchir aux mots que j'allais dire, à ma manière de réagir, à la tenue que je pourrais porter. Pourquoi les habits ? C'est si rare que j'accorde de l'importance à mes vêtements. Alors pourquoi je l'avais fait pour rendre visite à Sin Ae ? Cette femme me mettait dans tous mes états.
Bon. Profitons d'une vitrine pour regarder si mes vêtements aillaient bien. J'avais déjà vérifier une dizaine de fois chez moi. Mais il fallait que j'y regarde une fois de plus. C'était la première fois que je mettais une jupe depuis longtemps. Grandma m'avait presque forcé à avoir au moins un vêtement féminin. Alors, j'avais choisi une jupe longue plissé, comme ça, on ne voyait aucune de mes formes. Je remettais un peu le pull brun dans la jupe. J'aimais bien cette tenue (nda : sans le top noir). C'est si rare que j'aime mes vêtements. J'avais même emprunté un sac de Grandma. Juste pour mettre le porte-feuille de cette jeune femme. Là c'est plus que certain, cette Han Sin Ae change mes habitudes.
Me voilà donc devant cette porte. La maison est immense ! Elle ne peut pas vivre seul dans un si grand lieux, non ? Ou alors, elle est mariée et déjà mère ? Non, stop Ae-Cha, arrête de t'imaginer pleins de scénarios. Frappes juste avec ta main tremblante à cette porte. C'est simple. Remet une mèche de cheveux derrière ton oreille. Inspire, expire. Essaye de sourire. Et frappe.
*Knock knock*
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Han Sin Ae
In the land called fantasy
Han Sin Ae
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Date d'inscription : 11/03/2017
Ven 26 Mai - 19:56
Knock knock ~ Lee Ae-Cha & Han Sin Ae
Hier soir après être sortie de la boutique, sur le chemin me ramenant à la maison je n’avais pas arrêté de réfléchir à ce qui s’était passé quelques instants plus tôt. Et pourtant encore maintenant, je ne sais pas ce qui s’est vraiment passé dans ce magasin de musique. Tout semble flou et si clair en même temps. Comme si c’était évident et juste sous mon nez mais que je n’arrive pas à le voir. Et ça m’énerve de ne pas comprendre alors que l’explication devrait me paraître claire. Pourtant tout semble embrouillé c’est comme si j’essayais de résoudre une énigme à laquelle il n’y avait pas de réponses. Impossible et pourtant depuis que je suis sortie de la boutique, je ne pense qu’à la résoudre et comprendre enfin ce qui s’est passé. Je n’avais jamais des rencontres comme ça avant, cette simple vendeuse avait réussi à me faire le même effet qu’un big bang. Tout avait explosé dans mon univers et j’essaie tant bien que mal de redonner un sens à tout ce que je croyais. Pendant ce laps de temps où j’étais dans la boutique, il n’y a pourtant pas eu des tonnes de gestes ni de paroles échangées. Et pourtant elle m’avait fait l’effet d’une bombe bonne ou mal je ne sais pas encore.
En tout cas, le seul point positif de cette rencontre est que j’ai montré ma chanson à tous les membres et tous avaient adoré. Certains m’ont même dit que c’était la meilleure que j’avais écrite depuis nos débuts. C’est vrai que je n’avais pas tellement compris d’où m’était venue cette inspiration qui avait fait cette mélodie plutôt douce et aux paroles pleines de sens et de non-dits. En fait si je sais d’où elle vient de cette brune aux yeux capables de me transporter dans un autre monde. Tout ceci ne vient que d’elle. Ma meilleure composition je l’avais écrite à cause ou grâce, ça dépend du point de vue, à elle et uniquement elle.
Le seul bémol de la journée d’hier est que j’avais perdu mon portefeuille où il y a tous mes papiers importants. Ma carte bleue, ma pièce d’identité, ma carte vitale et des tas d’autres papiers administratifs importants. Mais la question est où je l’aurais fait tombé ? Dans la boutique ? Sur le chemin du retour ? Non parce que quand j’ai sorti mon cahier pour composer, il était dans mon sac il n’y avait aucun doute je l’avais vu. Bien entendu dès que j’ai vu que je l’avais perdu, j’avais immédiatement contacté la banque pour bloquer ma carte. J’espère juste que si quelqu’un l’a retrouvé, que cette personne ne soit pas mal intentionnée.
Donc depuis ce matin, je tourne en rond dans notre maison assez grande pour nous huit, les autres membres étant partis faire une virée au centre commercial. Je m’étais attendue à être tranquille pour toute la matinée mais quelqu’un apparemment avait prévu de passer à l’improviste. Habillée d’un short et d’un débardeur, vêtements qui composent mon pyjama, je descends ouvrir et tombe nez à nez face à cette vendeuse.
- Bonjour.
Soudain je remarque alors qu’elle tient mon portefeuille entre ses mains. En tout cas c’est très gentil de sa part de venir me le rendre en mains propres.
- Oh vous l’avez retrouvé ! Merci !
Me décalant légèrement, je la regarde. Sa tenue lui va vraiment bien.
Soulagement et stress. Voilà ce que je ressentais alors qu'elle ouvrait la porte. Entre temps, j'avais sortit son porte feuille de mon sac, pour le prendre dans mes mains. Je le serrais, en tremblant légèrement. Pas par froid. Mais par peur. Par stress. La revoir me mettait dans un état rempli d'angoisse et de crainte. Même si voir une nouvelle fois sa beauté me ravivait.
Intimidée devant elle, je baissais légèrement mes yeux, qui se posèrent sur son corps. Rougeurs. Elle était si peu habillé ! Mais elle restait magnifique. Jamais je ne pourrais me montrer en short. Montrer mes jambes. Elles sont affreuses. Il vaut mieux les cacher sous cette longue jupe. Alors qu'elle, elle peut se le permettre. Ses jambes sont belles, fines. Lorsque je réalisa que j'observais cette jambe de cette manière, je rougissais encore plus. Sa voix m'avait sortie de mes pensées étranges.
"B-b-bonjour.."
J'opinais du chef à ses affirmations. J'étais beaucoup trop gêné pour lui répondre que, oui j'avais bel et bien retrouvé son porte feuille. Quand elle me proposa de rentrer chez elle, j'ouvris grand mes yeux. Devrais-je accepter ? Si je refuse, je pourrais paraître impolie, alors que cette femme me le propose si gentiment. Mais, j'aurais sans doute du mal à lui parler, je bégayerais et rougirais encore plus. Je pris une petite minute à réfléchir à ma réponse. J'allais être plus stressé que je l'étais, mais je finis par accepter.
Mes pieds passèrent l'encadrement de la porte, après avoir hocher de la tête pour lui répondre positivement. Mes yeux parcoururent rapidement son intérieur et sa décoration. Une décoration qui est remplie de plante. Étrange, mais originale. Je n'ai aucune plante dans mon studio. Je ne sais pas tenir en vie une quelconque forme de vie. Fleur ou animaux. Lorsque j'étais plus petite, vivant encore chez mes parents, ils avaient acheté un hamster à ma sœur. Sauf qu'elle ne s'occupait pas de lui. Trop ennuyant à son gout. Alors je m'étais chargé de lui. Sauf qu'il est rapidement mort après que j'ai commencé à prendre soin de lui. Mes parents et ma sœur avaient alors jugés que je portais la malchance. Je les ai crus. Et je les crois encore.
Après qu'elle ait refermé la porte pour avancer dans sa maison, je retirais poliment mes chaussures. Mes chaussettes n'étaient pas dans un très bon état. Alors j'essayais tant bien que mal de cacher mes pieds. Chose compliquée.
Des aboiements résonnèrent dans la maison. Ce qui me fit sursauter. Des chiens ? Elle a des chiens ? Ah.. Je ne suis pas très rassuré en présence de chiens. Avec leurs griffes, leurs crocs et leurs aboiements si menaçants. Cela me rappelle lorsque j'étais en rue. Ils y avaient quelques chiens sauvages. Ils grognaient toujours en me regardant et m'arrachaient le peu de nourriture que je trouvais. Je m'étais mis à haïr autant ses animaux que les hommes. Pourvu que les chiens de cette maison me laissent tranquille.
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Ven 19 Mai - 20:11
