For Liesel, with love - Minho ~ With Day Liesel

Vous vous rappelez de Day Liesel ? Si, la connasse du café là. Ah bah, voilà, vous voyez que vous vous en rappelez. En même temps, comment oublier une salope qui a sali mon magnifique pull ? C'est fort difficile pour moi. Et je comptais pas laisser passer ça sans strictement rien faire. Surtout que cette femme -d'une forte intelligence- m'a donné son adresse et son nom par conséquence. Haha. Mauvaise idée chérie~

Je sortais de ma maison, un paquet dans les mains. Mes pas me dirigèrent vers les garages de notre maison. Parce que oui, être riche et vivre dans une villa, c'est avoir plusieurs garages pour toutes nos voitures. J'ouvrais ma magnifique voiture de luxe, avant de rentrer dedans, en posant le paquet à l'arrière. Qu'est ce qu'il y a dedans ? Vous le serez un peu plus tard, patience~
Je pris le petit bout de papier, indiquant l'adresse de cette connasse, et j'actionnais mon GPS pour chercher cette adresse. Ah bah ça va, elle habite pas très loin. Je démarrais ma voiture, avant de sortir du garage. Les portes automatiques, c'est plutôt pratique.
Je conduis jusqu'à cette adresse, un sourire un peu méphistophélique sur mes lèvres. J'avais tellement hâte~

Une fois arrivé devant le bâtiment, je sortis de ma voiture et prit le paquet. Je regardais l'immeuble qui se montrait devant moi, toujours avec le même sourire. Je me dirigeais tranquillement vers l'entrée et cherchait le nom "Day Liesel". Je voulais voir sa réaction et savourer ce moment. J'attendis patiemment après avoir sonné, en tenant le paquet.
Dessus, il y avait un petit mot "For Liesel, with Love - Minho" et dedans, mon pull sale et des araignées toutes mignonnes~

La porte s'ouvrait devant moi, m'offrant la vue de cette magnifique -ou pas- femme. Aaah, sa gueule ne m'avait pas manqué. Par contre, chose étonnante, elle avait l'air de bonne humeur et même plus... comment dire.. sympathique avec moi. Elle m'avait dit bonjour, accompagné d'un beau sourire. Je ne l'aime peut être pas, mais, là je dois bien avouer qu'elle peut avoir une certaine beauté lorsqu'elle sourit. Mais je vous rassure, cette connasse ne m'attire pas. J'aime les pénis, pas les vagins moi.

Vous savez, j'étais vraiment fier de mon coup. Alors, lorsque je lui tendis ce cadeau merveilleux, je ne pouvais pas m'empêcher d'avoir un sourire diabolique collé sur mon beau visage.

"Voilà ton pull."

Ça se voyait à des kilomètres qu'il y avait un truc de pas net dans mon regard. Et que j'avais cette fierté d'avoir fait un joli coup. Je m'en doutais bien que j'étais pas très discret, mais je pouvais pas m'empêcher de sourire comme ça. J'aurais même été capable d'avoir un rire diabolique, mais je me suis retenu.
Mais lorsqu'elle me proposa de rentre boire un verre, mon sourire se fit plus petit. Mais je fis tout, pour qu'elle ne voie pas mon étonnement. J'aurais préféré qu'elle ouvre le paquet là. Comme ça, j'aurais pu filer plus facilement avant qu'elle se venge. Si elle en est capable. Je ne la connais pas -heureusement- pour savoir si elle est comme moi. Du genre à se venger si on me fait chier.
J'opinais du chef, en rentrant donc chez elle.

"Avec plaisir ! Oh, ça va, j'ai pas beaucoup de chose à faire pour le moment."

Faux. Je dois terminer de coudre une tenue, j'ai un plan cul à baiser ce soir, mon chien à sortir et un stupide dîner d'entreprise de mes parents. Mais bon, j'allais pouvoir la découvrir un peu mieux en acceptant. Je me demande si elle me proposera du café, en souvenir de notre rencontre~

Je regardais autour de moi. Elle vit dans un loft. Ah. Elle ne doit pas être bien riche. Pitoyable. Comment peut on vivre dans un lieu si petit ?
Mais c'est quoi tous ces bouquins ?
Elle doit être pire qu'Haneul. Déjà que ma fille lionne a je-ne-sais-pas-combien de livre chez elle et dans sa chambre au dortoir. Mais là, cette Liesel en à des milliers. Bon j'exagère peut être un tout petit peu. Mais, la lecture et moi, on est pas vraiment amis. Alors voir autant de bouquin, c'est pas trop mon kiff. À par si c'est de l'érotisme ou du pornographie. Alors là, ça change tout !

Bon, j'allais pas vous mentir, son intérieur était plutôt jolie. Mais ça reste un loft. Comment elle fait pour vivre dans un lieu si petit ? Le seul point positif que je vois, c'est que tu ne peux pas te perdre. Parce que oui, lorsque j'étais encore pur et innocent, c'est à dire un enfant, je me perdais très souvent dans ma maison. C'est le désavantage d'une villa.

Je m'assis sur le canapé. Qui au passage, n'était pas très confortable. Je la vis partir vers, je suppose, sa cuisine. Lorsqu'elle revenu avec du café, je riais légèrement. Je pris alors une tasse de cette boisson chaude, juste pour l'ironie. Je bus quelques gorgées, avant de reposer la tasse lorsqu'elle commença à ouvrir. Je ne voulais rien rater.

Oh mon dieu ! J'éclatais de rire en voyant sa tête. Même si mes tympans en ont un peu souffert à cause de son cri, cette scène était pour moi hilarante. Voir une femme, qu'on n'apprécie pas, être terrifié à cause de quelques petites araignées, c'est jouissif !

"Oh mon dieu ! T'es pas une femme pour rien !"

Allez, un petit commentaire sexiste et masochiste juste pour le plaisir !

Alors que Liesel me hurlait dessus, pour que je ramasse ses bestioles, je pouffais de rire une nouvelle fois. Elle croit vraiment que je vais rattraper ces araignées ? Qui se sont cachés je ne sais où.

"Ou sinon quoi ?"

Je me doute bien que je joue avec le feu, mais c'est trop plaisant. Enfin, je le regretterais peut être plus tard, mais profitons du moment présent.

Putain.
Quand je disais que je jouais avec le feu et que j'allais peut être le regretter. Et, bah, on y est. Cette connasse m'avait vraiment enfermé chez elle. Je ne savais pas qu'elle était aussi folle pour s'enfermer  à clé avec le mec qu'elle ne supporte pas.
Bien sûr, mon visage changea rapidement d'expression, quand je compris ça. Et Liesel le remarqua, pour son plus grand bonheur je suppose.
Avant que j'aille chercher un balai, je me retournais pour lui dire.

"Si tu les trouves si charmante, tu ne veux pas les garder ?~ "

Je me doutais bien que sa réponse serait un grand non. Mais juste pour la taquiner, je lui proposais cette offre.

Une fois dans sa cuisine, j'inspectais d'abord les lieux. C'est vraiment petit chez cette femme. Elle peut vraiment faire à manger ici ? Il n'y a pas beaucoup de place, le plan de travail est minuscule et la cuisine est très peu équipée.
Oui, pour moi, c'est primordiale d'avoir une bonne cuisine équipée. On ne penserait pas qu'un gosse de riche comme moi sache et aime cuisiner. C'est ma grand mère qui m'a appris ça. Ah ma mamy, la seule personne que j'aime dans ma famille de riche. Heureusement que c'est elle qui m'a éduquée en grande partie. Sinon, avec des parents absents, je ne sais pas comment j'aurais pu m'éduquer moi même. Enfin, on a des domestiques, mais ce n'est pas leur jobs d'élever un enfant. Quoique, c'est possible que ma mère aurait engagé quelqu'un pour le faire, s'il n'y avait pas eu ma grand mère.

Alors, voyons voir.. Ah, un balai ! Je le pris et retourna dans le salon. Je regardais autour de moi, pour déjà essayer d'en apercevoir une. J'en avais mis combien dans le paquet déjà ? Hum... trois ou quatre. Ça va, je peux facilement les retrouver.
Après plusieurs minutes de recherche, j'en trouvé une qui s'était glissé sous un meuble. Mon petit sourire sadique repris place sur mon beau visage, lorsque je pris entre mes doigts cette adorable bestiole. Je fis exprès de passer près de Liesel, toujours avec l'araignée en main.

"Regarde comme elle est mignonne, tu ne veux pas un animal de compagnie ?~"

Un rire sortit de ma bouche, en voyant son expression. Je l'ai déjà dit que c'était vraiment hilarant, ces réactions face à ses simples araignées ? Oui ? Et bah je vous le redis. C'était hilarant !
Je continuais de rire, en me dirigeant vers la boite. Je remis l'araignée dedans, en refermant la boite, le tant que je rattrape les autres.
Je sens que je vais faire une bonne chasse aux araignées moi.

Mais bordel, cette araignée, c'était Flash ou quoi ? Qu'est ce qu'elle m'avait fait chier pour la rattraper. En plus, elle a bien profiter de sa taille pour se faufiler un peu partout. La petite salope. Moi, vulgaire ? Oui.

Je soupirais, en refermant cette boîte. Voir cette femme que j'aime tant, ou pas, effrayée par ces araignées, c'était magique. Mais être enfermé chez elle et devoir toutes les rattraper, c'était moins magique. J'admets avoir jouer avec le feu et d'avoir été un peu con dans mon idée de vengeance. Juste un tout petit peu. Sauf qu'à cause de sa stupide peur, ma beau-gossitude s'en va tout doucement, en même temps qu'une perle de sueur apparait sur mon visage.
Mais me connaissant, je n'allais certainement pas en rester là. Sauf que je devais rapidement trouver quelque chose.

Je la suivais du regard, voyons qu'elle se dirige vers la porte et l'ouvrit. C'était le moment où jamais de mettre en œuvre le nouveau plan que je venais de m'imaginer. Je m'approchais de la porte, répondant à son sourire, bien sûr c'était un beau sourire de faux-cul.

"Avec plaisir ! Si c'est pour reboire un si mauvais café~"

Parce que oui, son café était dégueulasse. Un café de pauvre surement.

Mes pieds passèrent l'encadrement de la porte et je me retournais, pour la regarder de face. Volontairement, je fis tomber la boite "maladroitement", d'une manière à ce qu'elle s'ouvre vers son studio. Oui, je venais de passer une demi-heure à rattraper des araignées, pour au final les relâcher après cinq minutes, juste dans un but de vengeance. Je peux être têtu parfois.
Un sourire à tendance diabolique reprit place sur mon visage.

"Oups~"

Puis je profitais de sa réaction de surprise mélangée à de la peur -sans doute-, vu qu'une petite araignée grimpa sur sa jambe, pour marcher rapidement vers la voiture. Je pris mes clés et l'ouvrit, toujours dans le même rythme. Avant de rentrer dedans, je criais à cette charmante dame.

"C'est un petit cadeau de ton connard préféré, avec tout mon amour~"

C'est en riant, que je montais dans ma voiture pour démarrer assez vite, afin de sortir de ce quartier.
Putain, qu'est ce que j'étais fier de ma connerie là.

C'est en conduisant jusqu'à ma ville familiale, que je repensais à tout ce qui venait de se passer. Putain. Quelle après-midi merveilleuse. Enfin, il y a juste la chasse à l'araignée qui l'était moins. Mais quand même, c'était presque jouissif de voir une personne, que l'on déteste tant, crier de peur. Alors je rejoignis ma maison, un sourire satisfait collé aux lèvres.

Je rentrais ma voiture dans le garage, avant d'aller à l'intérieur de la villa. Je fus accueilli par mon chien, ce qui me fait encore plus sourire. Il aboyait joyeusement alors que je le caressais. Il est tellement adorable. Je me dirigeais vers le salon, sans retirer mes chaussures. Je n'avais pas envie. Les femmes de ménagent nettoieront bien après. C'est leur boulot après tout. Et puis mes parents les payent pour ça, autant leur donner de quoi s'occuper, non ?

Ma main glissa dans ma poche pour prendre mon portable.
Mais là. Rien. Nada. Ma poche était vide.
Je fronçais mes sourcils et fouillais dans toutes les autres poches que je pouvais avoir sur moi.
Rien du tout.
Putain, j'avais mis où mon téléphone ? J'ai tout dedans ! Les photos de mes animaux , des nudes, la liste de mes plans culs avec leur numéro,...
Tout !
J'ai pu le perdre où ?
...
Oh non...
...
Me dites pas que je l'avais laissé chez l'autre pouffiasse ? Si ? Arg...

Je me dirigeais rapidement dans ma voiture, la fouillant au passage sans rien trouver. Bon bah, retournons gaiement chez elle. Je démarrais ma voiture, avant de reprendre la même route. Je vais finir par connaître par cœur ce chemin. Je me garais, à la même place qu'avant et sortit. Bon, retourner chez elle après lui avoir fait ce cadeau, c'était pas génial comme idée, mais je n'avais pas le choix pour retrouver mon portable.
Quand il faut y aller, faut y aller.

La sonnerie retentit mais personne ne vient ouvrir. Elle sait que c'est moi et veut m'éviter ? Possible. J'essayais d'ouvrir la porte et.. Oh ! Elle a laissé ouvert. Elle est conne ou quoi ? Comment on peut laisser sa maison comme ça, sans fermer à clé ? C'est vrai qu'elle habite dans un petit studio, il n'y a surement rien à voler.

Je rentrais dans son studio et tendit l'oreille pour savoir si elle était là. Mais je n'avais pas l'impression.

"Liesel ?"

Seul un soupire, venant de moi, s'entendit comme réponse. Bon. J'allais devoir faire une fouille archéologique. Je retirais ma veste et partit à la recherche de mon portable. Mais encore une fois, rien. Je comprenais vraiment pas, je l'avais avec moi avec de venir chez cette connasse la première fois, j'en suis sûr !

Ça serait elle qui détiendrait mon portable ?