Kitayama Daichi ~ You're not my father

Caractère / physique ► Daichi est assez grand et fin, il a les cheveux tantôt noir, tantôt bruns. Malgré sa silhouette assez fine, Daichi n'en est pas moins musclé et il sait très bien se battre. Il est assez sportif et il fait du sport assez régulièrement. Niveau caractère, Daichi est quelqu'un d'apparence calme, assez réservé. La mort de son père et les événements qui ont suivit l'ont fait grandir plus vite qu'il n'aurait dût. Il est réfléchit, il ne supporte pas l'injustice ni les personnes qui rabaissent sans raison. Il peut être du genre bagarreur, si vraiment on le cherche trop ou qu'on s'en prend à ses amis. Il est parfois du genre solitaire, il lui arrive également de se sentir seul, même en étant entouré. Il a manqué de l'affection d'une mère lorsqu'il était encore jeune, malgré la présence de sa mère, ce qui la vite rendu assez indépendant. Malgré les apparences, Daichi a tout de même un fort caractère et il ne se laisse pas marcher sur les pieds. Il n'hésite pas à user des poings s'il le faut.

Histoire ► 15 juin 1997, des cris se font entendre. Des cris de douleur, une pause, de nouveau des cris. Une demie heure plus tard, la libération, la joie, des larmes de joies. Un sourire, des pleurs. Les pleurs d'un nouveau né. On pose le nouveau né sur le torse de sa mère. Des caresses, un sourire. Daichi est né, un jour de beau temps, dans l'hôpital de Kyoto. Sa naissance fait la joie de ses parents. Tout semble paisible pour ces jeunes parents et leur nouveau né. Ils sont comblés. Une heure plus tard, la petite famille rentre chez elle. Tout semble prévoir une vie heureuse pour cette petite famille. Mais une ombre vient noircir le tableau quelques années plus tard.

Daichi, petit garçon joyeux et attachant grandit entouré de ses deux parents qui lui donne tout l'amour qu'ils peuvent. Daichi est très proche de son père, il passe beaucoup de temps avec lui. Son père est un dessinateur encore peu connu, sa mère une simple secrétaire dans une petite entreprise. Ils n'ont pas des revenus très importants, mais cela leur suffit pour vivre. Daichi est un petit garçon comblé. Mais toute bonne chose a une fin, c'est ce qu'on dit. Daichi est âgé d'à peine cinq ans lorsqu'on diagnostique un cancer à son père. S'ensuit de longues semaines de traitement, qui se transforment en mois. L'argent manque pour payer les frais de soins. Daichi s'y perd, il est encore trop jeune, il ne comprend pas ce qu'il se passe. Il passe beaucoup de temps chez ses grands parents. L'état de son père se dégrade, il le voit de moins en moins, et les frais continuent de s'accumuler, malgré l'aide apportée par les parents de son père. Le jour de ses six ans, son père décède, succombant au cancer. Ce jour reste gravé dans la mémoire de Daichi, qui depuis déteste le jour de son anniversaire, qui lui rappelle la mort de son père.

Daichi se retrouve seul avec sa mère, croulant sous des dettes qu'ils ne peuvent payer. Ils finissent par vendre la maison, ce qui leur permet de payer une partie de leur dette. Sa mère prend alors un deuxième job, à mi temps, pour essayer de rembourser les dettes. Elle vit chez ses parents avec son fils. Daichi ressent le manque de son père, il a changé, il reste seul à l'école, il a du mal à voir les papas de ses copains venir les chercher. Ca lui fait penser à son père. Il commence à se battre, parce que les autres se moquent. Sa mère ne sait pas quoi faire, elle espère que ça passera avec le temps, qu'il faut le laisser faire son deuil à son rythme. Daichi finit par se calmer, il lui arrive toujours de se battre, mais il essaie de changer ça, il ne veut pas que son père le voit ainsi, de là où il se trouve. Il reste solitaire, malgré qu'il tente de passer du temps avec ses amis, ceux qui sont restés auprès de lui même lorsqu'il préférait être seul. Ils ont beau n'être encore que des enfants, ils semblent bien plus mûres que les autres pour leur âge. Daichi n'est plus le petit garçon qu'il était, et ça ne s'améliorera pas avec le temps.

Un an après le décès de son père, sa mère lui apprend qu'elle fréquente quelqu'un, il a beau être jeune, ce qu'il a vécut l'a fait grandir plus vite qu'il n'aurait dût. Il comprend ce que ça veut dire. Mais il ne dit rien, tant que sa mère est heureuse, c'est le principal. Un an plus tard, il apprend que sa mère va se marier avec cet homme et qu'ils vont aller vivre en Corée du Sud, pays d'où le futur marié est originaire. Cette nouvelle ne ravit pas vraiment Daichi qui n'a pas envie de quitter sa ville, ses amis, mais il ne dit rien. Il a déjà rencontré le petit ami de sa mère quelque fois, il le trouvait gentil. Mais il ignorait que ce n'était qu'une façade. Un mois plus tard, sa mère et son petit ami se mariaient et une semaine plus tard, ils partaient vivre en Corée du Sud, à Séoul. Daichi est alors âgé de huit ans. Une nouvelle ville, une nouvelle école, et des nouveaux amis. Il fait de son mieux pour s'intégrer, il réussit à se faire quelques amis. Il commence à s'adapter à sa nouvelle vie. Mais le vrai visage de son beau père apparaît. Surtout lorsque sa mère est absente. Son beau père ne l'aime pas, il aurait préféré que sa mère le laisse à ses grands parents. Il aurait voulu l'avoir pour lui seul. Daichi n'ose pas en parler à sa mère, il se sent plus seul que jamais, il se confie à ses amis. Il fait de son mieux pour faire comme si tout allait bien.

Les années passent, Daichi grandit, sa relation avec son beau père ne change pas, lui au contraire, change. Il ne se laisse pas faire. Il a changé, il n'est plus si solitaire, il a des amis sur lesquels il peut compter, il le sait et sait qu'il est chanceux d'avoir des amis comme eux. Il n'est pas très proche de sa mère, qui s'est laissé soumettre sans s'en rendre compte à son nouveau mari. Depuis qu'ils sont mariés, elle a accordé moins d'attention à son fils. Il a manqué de l'affection d'une mère, mais il s'en sort bien. Il entre au collège, il est séparé de quelques un de ses amis qui ont intégrés d'autres collèges. Il garde quand même le contact avec eux. Les autres sont dans le même collège que lui. C'est là que ça commence. D'abord avec une fille de l'école. Au début, il ne la croit pas. Puis dans la rue, des professionnels le repèrent. Il commence à y croire. Il en parle à sa mère. Il songe après qu'il n'aurait pas dû. Elle est d'accord avec ces gens, et elle le pousse à s'inscrire dans cette fameuse université, la Korean Art Institute. Cette université qui forme les jeunes talents de demain. Daichi n'est pas vraiment partant, mais elle insiste, son beau père en rajoute une couche. « Si tu deviens célèbre, tu nous rapportera au moins quelque chose. » qu'il lui dit. Daichi y réfléchit, il se dit que ce serait l'occasion de quitter la maison, de ne plus voir son beau père. Il accepte et postule dans cette fameuse université. Il se demande s'il sera accepté. Il reçoit la réponse un mois plus tard. Il est accepté. Il est mitigé, heureux de pouvoir quitter la maison alors qu'il n'a encore que dix sept ans et n'est donc pas majeur, mais il ne va pas étudier pour faire le métier qu'il veut. Il se dit qu'il ne doit penser ainsi, peut-être qu'au final ce cursus lui plaira. C'est ainsi qu'à la rentrée, alors âgé de dix-sept ans, il entre à la Korean Art Institute. Il se fait des amis, sans pour autant vraiment chercher à s'en faire. Il garde contact avec ses amis du collège, même s'ils ne sont plus dans la même école. Le cursus ne lui plaît pas spécialement, même si on lui dis qu'il est doué, qu'il est fait pour ça. Il fait de son mieux. Être loin de la maison le réjoui, il n'a plus à supporter les remarques de son beau père. Même si ce métier n'est pas celui qu'il souhaite faire, il continue ses études, il pourra toujours changer plus tard.

Aujourd'hui, Daichi va entrer en troisième année, dernière année d'étude dans cette université. Il ne sait toujours pas s'il continuera dans ce domaine plus tard, bien que plusieurs agence lui ont déjà proposé de travailler pour eux. Son rêve à lui c'est d'être dessinateur. Bien qu'il puisse sans doute exercer les deux. Mais il lui reste un an pour se décider. En attendant, il profite de sa dernière année, il aura le temps d'y penser après. Le voilà prêt pour une troisième année d'étude dans le mannequinat.